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  • Photo du rédacteurBob Tazar

Où les roses ne meurent jamais (Gunnar Staalesen) ***

Polar norvégien méthodique

25 ans après la disparition restée inexpliquée de sa fille, trois ans à l’époque, une mère tente le tout pour le tout et engage Vag Veum, un détective privé alcoolisé. Ce dernier, luttant lui-même contre ses propres démons liés à la mort de sa compagne trois ans plus tôt et son penchant pour la bouteille, va tenter de retrouver les protagonistes de l’époque et refaire l’enquête. Pour en arriver à la conclusion que les roses ne meurent jamais...


La ville de Bergen, la vie en communauté à la fin des années 70, une mère brisée, un enquêteur guère plus en forme, un flot de personnages secondaires, des flashbacks fréquents 25 ans en arrière… Voici les ingrédients de cet honnête polar norvégien qui voit le héros (Vag Veum) enchaîner inlassablement et méthodiquement les interrogatoires de tous les protagonistes.

Parfois fastidieux, souvent prenant.

Deux personnes s’enguirlandaient avec enthousiasme ailleurs dans le bâtiment, sans qu’il fut possible de déterminer l’objet du litige. Il n’était à coup sûr pas de nature théologique.

Malheur au gars qui ne pouvait pas rendre la marchandise. L’avoinée qu’il recevait n’incitait pas ses copains à appeler les flics, mais plutôt les urgences.


Je tirai deux ou trois billets de mon portefeuille et les posai sur la table entre nous.

« Une avance. »

Il les regarda en hochant la tête, mais sans les toucher.

« Et les petits caractères en bas de page ? »




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