Polar écossais lancinant
L’histoire qui rejoint la fiction, la période de l’après-guerre, le terrible hiver de 47 et la pénurie, un ancien flic / militaire devenu journaliste / enquêteur, des Juifs volés après avoir été persécutés, des criminels nazis en fuite… On remplace Glasgow (qui n’apparaît cependant le plus souvent que par ses noms de lieux) par Berlin et on pourrait facilement se croire chez Philip Kerr.
Et c’est bien là tout le problème : le style est ici moins fluide, l’intrigue moins prenante, le héros moins attachant, les punchlines moins percutantes… Tout comme Kerr, donc, mais tout en « moins » !
Tiens, ça m’a donné envie de relire "La trilogie berlinoise"...