Polar alaskien revigorant
La rude vie en Alaska en toile de fond de ce polar revigorant, ses paysages magnifiques, ses conflits entre villages, ses luttes entre anciens et modernes, ses amours interdits, ses meurtres… Jim Chopper mène l’enquête, aidé de Kate Shugak, jeune femme aléoute toujours suivie de sa fidèle Mutt (chien-loup).
« Si Jim se levait, il dominerait le nouveau venu de toute sa taille. Mais s’il ne se levait pas, cela pourrait être interprété comme un manque de respect envers l’homme mais aussi sa tribu. »
« Ils burent. Le café donnait l’impression d’avoir été préparé du temps du président Kennedy, une mixture à laquelle on ajoutait chaque matin de l’eau chaude et des grains supplémentaires. Sentant les yeux du vieillard sur lui, Jim but une autre gorgée, réprimant son haut-le-coeur sans même un frisson susceptible de le trahir. Ce n’était pas pour rien que les flics de l’Alaska étaient considérés comme des durs de durs. »
« Les pêcheurs alaskiens ne savent pas nager, c’est bien connu : vu qu’un homme tombant à l’eau meurt d’hypothermie avant d’avoir eu le temps de remonter à la surface, à quoi bon apprendre la brasse ? »
« Il avait cessé d’écouter de la musique depuis l’avènement du rap. »
« On ne savait jamais ce qu’elle pensait quand elle avait cet air là . Jusqu’à ce qu’elle décide de vous dire son fait. Plus aucun doute n’était alors permis, du moins à condition que l’on ait survécu. »
Attention : éviter de lire le résumé de 4° de couverture qui, comme c'est trop souvent le cas, révèle un événement survenant à la moitié du livre (!)
